La Tour de Druaga
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 Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka

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Satori Uesugi

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MessageSujet: Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka   Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka Icon_minitimeJeu 2 Avr - 23:43

On fait souvent des bêtises effroyables par peur de paraître bête.
[Erkki Melartin]

Identité

    Nom : Hörst-Uesugi, mais elle n'a gardé que le nom de sa mère.
    Prénom : Gretel Satori, vu ses origines Germano-Japonaises. Cependant la jeune femme a inversé ses deux prénoms pour plus de facilité au Japon. Gretel peut se traduire par "Margot".
    Surnom : La plupart des actrices du Takarazuka ont des surnoms donnés par les fans et les utilisent souvent durant les interviews ou autre. Celui de Satori est "Usagi-Chan" ("Lapin"). On l'appelle également "Kyojin" ou la Géante, en raison de sa taille. Ses parents l'appellent encore "ma puce" à son âge et sont les seuls à l'appeler par son vrai prénom, Gretel.

    Age : 28 ans, le bel âge!
    Sexe : Féminin.
    Statut : Satori est actrice de la Revue Takarazuka (appartenant à la troupe Cosmos) et Otokoyaku (actrice jouant des rôles d’homme). Elle est d'ailleurs plutôt célèbre, autant qu'une actrice de film à succès.

    Sexualité : Satori est une oie blanche, innocente, pure et vierge qui n'a aucune idée de sa sexualité, ne connaissant rien du tout dans le domaine, même à son âge. Parfaitement asexuelle, plus par immaturité que par choix personnel, Satori n'a aucune réelle sexualité, à dix milles lieux de cela. Même le baiser n'est pas un concept qu'elle imagine, pour le moment. Cela dit, elle n'est absolument pas frigide, ni hermétique au désir et à la sensualité, ne confondez pas. L'actrice est juste profondément insouciante.

Physique

    Satori est une jeune femme qui dans la masse d'une foule jure incroyablement avec les autres personnes. Extrêmement grande pour une femme japonaise, elle mesure un mètre quatre-vingt dix (ce qui est une taille immense même pour un homme japonais qui dépasse rarement le mètre soixante quinze) pour un poids léger, voir presque maigre de soixante neuf kilos, faisant d'elle une grande échalas filiforme avec une paire de jambes interminable. Son physique hors norme la complexe beaucoup, puisque d'une taille remarquable, elle a aussi des traits indéniablement occidentaux, hérités de son père allemand, comme des cheveux d'un roux voyant, flamboyant, des yeux d'un bleu très clair et une peau rosée qui lui donne un teint poupin, loin de la pâleur de porcelaine des femmes japonaise, rappelant plutôt les gros bébés joufflus aux joues rouges. Le visage longs aux traits effilés, sa bouche est peut-être un peu trop grande, son nez trop long et aquilin pour le commun des japonais. Suivant sa morphologie, les membres de l'actrice sont longs et maigres, peu musclés, ses mains sont assez osseuses, avec de longs doigts aux articulations nettes, terminés par des ongles naturellement très durs. Si elle peu avoir des attitudes quelques peu hommasse, Satori est physiquement plutôt féminine, du moins à cause de sa taille étroite et de sa grosse poitrine, même si elle à des hanches très peu développées et des épaules bien découplées.

    Niveau vestimentaire, encore une fois Satori semble se démarquer des autres femmes par... son manque total de coquetterie. La jeune femme s'habille sans trop de recherche, car elle aime être à l'aise, et rechigne à se mettre en valeur, car elle pense que c'est peine perdue. Elle porte toujours le même style de vêtements sans que jamais ses envies ne changent : des pantalons noirs à pinces avec des chemises blanches, sans jamais de cravates ou autres, ni bijoux ou colifichets. Le seul changement c'est qu'en été les chemises sont à manches courtes en hiver longues avec parfois un Cardigan de couleur uni ou à motif Jaquard, avec toujours les même chaussures en cuir noir cirés qu'elle doit bien avoir depuis dix ans, ou alors de simples Geta de bois quand il fait bon. Elle aime également à porter le Gakuran, uniforme noir des lycéens japonais, avec casquette rigides et parfois petite cape. Cela vient surement de sa difficulté à trouver des vêtements pour femme à sa taille, si bien que souvent l'actrice se retrouve obligée de taper dans le rayons pour hommes, ce qui lui donne cette drôle d'allure, bien qu'elle ne soit en aucun cas androgyne. Cependant, malgré son air un peu gringalet, la jeune femme dispose d'une force physique équivalente à celle d'un homme, et semble très bien savoir se défendre quand elle ose le faire.


    Signes distinctifs : Sa grande taille pour une femme, son héritage physique de Gaijin (étranger, principalement occidental). Satori souffre également d'une cardiopathie hypertrophique, mais fait tout pour le cacher à ses proches. Il s'agit d'une maladie génétique du cœur provoquant des essoufflements, douleurs thoraciques , palpitations, asthénie, malaises, syncopes et peut conduire à la mort subite dans le pire des cas. Cette maladie à installé progressivement chez la rousse une insuffisance cardiaque, et la maladie empire au point qu'aujourd'hui, elle souffre d'hémoptysie ou quintes de toux sanglantes. En prévention contre la mort subite, elle pense sérieusement à se faire placer un défibrillateur automatique implantable... mais personne d'autres qu'elles, ni Akira ou son frère, ni même ses parents, ne doivent savoir.

Psychologie

    Satori est une nunuche, une buse, ou tout les adjectifs que vous pourrez donner à une personne pas franchement très fut-fut et débordante de gentillesse au point d’en faire vomir certains. Sa naïveté incroyable frôle la bêtise si bien que beaucoup pense qu’elle est une imbécile finie, ce qui est loin d'être vrai. Cependant, extérieurement, Satori a tout les signes de la bonne poire un peu trop émotive : maladresse, timidité, naïveté et insouciance. C'est le genre de femme à qui on peut se confier, et demander de l'aide sans qu'elle attende jamais rien en retour, parlant très peu d'elle même mais sachant écouter et soutenir les autres. Bien qu'encline à l'anxiété, elle ne cède jamais à la colère, bien qu'assez souvent à la panique, et à l'art de mettre les pieds dans le plats toujours de la pire des façons. Si votre grand-mère est morte elle va vous demander comment elle va, elle va tenter de vous présenter un homme si vous êtes célibataire homosexuelle et elle ne comprendra jamais si vous essayer de lui faire comprendre qu'elle vous plait ou autre. En gros oui, notre amie est peu doué en réflexion, à vrai dire : c'est une buse, je vous l'ait déjà dit. mais une adorable buse. Bien qu'assez sociable, la jeune femme a tendance à préférer les moments de rêverie, contemplative et d'un naturel tranquille. C'est une personne gaie, enjouée, qui déprime très rarement, surement un peu trop optimiste, se comportant avec une franchise et une tendresse désarmante, un peu comme une enfant ou une imbécile heureuse. Elle fait les choses bille en tête, sans jamais aucune arrière-pensées, faisant ce qu'elle a envie quand elle en a envie.

    Satori est plutôt agréable à fréquenter, car c'est une femme simple et plutôt affable, d'un tempérament altruiste et souvent très calme, sauf quand il s'agit de faire la fête. Elle pense peu à elle, et bien plus au autres, toujours là en cas de pépins, mais restant elle très secrète pour les autres. C'est une personne qui adore vivre en société malgré son complexe d'infériorité. Car oui, notre actrice est incroyablement complexée, de tout et de rien, réservée et maladroite. Sensible et émotive, son visage est un livre ouvert de ses angoisses et expressions et on peut dire qu'elle ne sait pas mentir. Beaucoup de gens sont surpris en apprenant qu'elle est actrice tant elle semble incapable de jouer la comédie, mais entre travail et vie privé, c'est assez différent : la Revue est un jeu, elle peut se permettre d'être quelqu'un d'autre. Dans la réalité, Satori manque cruellement d'assurance, rougissant et bégayant d'un rien, facilement impressionnable, et on l'imagine mal dans des rôles masculins en Otokoyaku. Cela dit c'est une bonne âme : elle donnerait tout sans le moindre regret, sera toujours là en cas de besoin, même pour aider un parfait inconnu. Elle gobe facilement ce qu'on lui dit et semble d'une grande naïveté, mais totalement étrangère à la notion de l'amour et du désir, comme si de ce côté là, elle n'avait pas grandi...


    Aime : Le melon, la nourriture Thaïlandaise, la musique entrainante, discuter avec les gens, les fleurs, sa rivale Akira Fujiwara, son Hamster Gen qui ne la quitte que rarement . Satori adore chanter également, sa chanson préférée est "Fly me to the Moon".

    Aime pas : Il y a très peu de chose que Satori n'aime pas, en fait rien en particulier à vrai dire, si ce n'est les chiens dont elle a incroyablement peur. Elle n'aime pas son physique non plus, tout comme ses origines Gaijin.


Dernière édition par Satori Uesugi le Sam 18 Avr - 6:29, édité 62 fois
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MessageSujet: Re: Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka   Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka Icon_minitimeVen 3 Avr - 4:31

Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka 090403032403815128


Quelle candeur de croire à la chasteté en amour !
[August Strindberg]


    One night in Bangkok.

    Je vais vous raconter une petite histoire, ni spécialement belle, ni spécialement triste, ni foncièrement intéressante ou banale. Le genre d'histoire que les gens ne retiennent pas parce qu'elle ressemble beaucoup à pas mal d'autres, sur lesquelles on ne prend pas le temps de s'attarder. Il s'agit de celle de la très connue Satori Uesugi, actrice Otoyaku de la Revue Takarazuka.

    Notre histoire commence à Bangkok, capitale de la Thaïlande. Oui Bangkok, la Venise d'Asie. Ville des anges, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses... beaucoup d'appellation pour cette grande ville qui est une des plus grandes du monde. La rive gauche du fleuve Chao Phraya, connue pour être le centre des affaires et celui des lieux touristiques, est là où nous allons commencer. Monsieur Tobias Hörst, PDG de l'entreprise florissante Hörst-Krupp, au sommet de l'industrie informatique en Europe, se paya quelques vacances en Asie, histoire de décompresser un peu. Et là vous vous dites surement qu'avec la réputation sulfureuse de la ville, notre bon Européen va aller se payer une petite Thaïlandaise pas cher et la mettre enceinte, non? Et bien non en fait, pas du tout. Mamiya Usuegi était une touriste tout comme lui, venue visiter des monuments tels que l'enceinte du Palais Royal, et son Bouddha d'Émeraude, emblème national de la Thaïlande, ou encore le Vimanmek, ancien palais royal devenu musée, considéré comme le plus grand bâtiment en teck doré au monde. Car en effet cette charmante jeune femme était une étudiante japonaise en Histoire de l'Art, venue admirer les merveilles de l'Asie. C'est sur un trajets touristiques que les deux personnes, ayant une dizaine d'années de différence, se rencontrèrent, et que ce fut un bien étrange coup de foudre, autant entre les deux que eux et cette bien étrange ville qu'était Bangkok. Un coup de foudre comme à vrai dire il en arrive de manière banale, mais qui conduit à un mariage.

    Le couple n'eut qu'une seule fille, qu'il appelèrent Satori, une enfant aux cheveux roux comme son père, ce qui lui posa bien des difficultés dans ce pays où la famille avait décidé de vivre : le Japon. En effet Tobias avait suivi sa femme jusque dans son pays d'origine, et avait prit par amour le nom de famille de sa chère et tendre moitiée. Cela dit être un "Gaijin" (étranger) au japon n'était pas aussi facile que le pensait l'homme, et il ne se douta pas qu'un jour sa fille pourrait souffrir de son héritage germanique. En effet dans une culture collectiviste comme celle du Japon, où de fortes distinctions sociales et d'affaires sont faites entre les groupes sociaux, être un Gaijin veut parfois être le synonyme d'être un intrus pour certains. Tobias eut l'impression qu'après s'être établi au Japon et avoir maîtrisé la langue, il était encore désigné comme "étranger", même en ayant prit la nationalité japonaise, mis toujours considéré comme un "Gaijin" (D'un autre côté, la plupart des Japonais utilisent Gaijin dans leur conversation, sans aucune intention péjorative. En fait, des Japonais intrigués demandent parfois eux-mêmes aux étrangers pourquoi ils trouvent le terme Gaijin offensant).

    Sa fille, ayant hérité d'un physique très Caucasien, plutôt Européen, avec ses grands yeux bleus et sa chevelure rousse flamboyante, eut du mal à s'insérer dans les classes scolaires, se faisant remarquer également pour sa grande taille, dépassant même les garçons de son âge qui se moquait d'elle en l'appelant "Kyojin", ou la Géante. Mais l'enfant avait la chance d'être habitée d'une insouciance à toute épreuve, faisant fort de s'acclimater comme elle le pouvait. Elle n'eut pas beaucoup d'amis, même si d'un naturel aimable et sociable, et très vite elle pensa qu'elle n'était pas assez gentille et généreuse avec les autres, se forgeant un caractère conciliant et bonne poire, se mettant en inférieure, extrêmement complexée et timide malgré sa grande joie de vivre. L'adolescence se passa sans heurts, en solitaire, sans que jamais Satori n'ait de petit ami, ce qui fait qu'encore aujourd'hui, elle est très naïve sur le sujet de l'amour, mais encore plus du sexe. Bien sûr elle eut quelques mais, mais rien de remarquables et elle les perdit de vue après ses passages de classes, le plus souvent, comme cela arrive souvent au lycée.


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    The Cosmos Group.

    La timidité de Satori allant grandissant, complexée par son physique hors norme, ses parents décidèrent que quelque chose devait être fait, mais en douceur. Alors plutôt que de lui faire suivre une thérapie de confiance en soi, aller voir un psychologue, ils préférèrent opter pour une option classique mais souvent efficace : le théâtre. Et le choix fut plutôt judicieux car l'adolescente se découvrit une passion. Si hors des planches elle était réservée, distante et anxieuse, sur celle-ci, Satori se laissait aller, jouant tout les rôles avec le même plaisir. Son visage expressif, son entrain et sa détermination en firent la Présidente du Club de théâtre de son lycée, et bien vite elle gagna quelques concours, dont les trophées jaunies trônent encore dans son salon aujourd'hui. Et, d'interprétations en interprétations, la jeune fille comprit qu'elle voulait faire du théâtre son métier. Quand elle eut dix-huit ans, une autre révélation l'assaillit, en se rendant à Takarakuza, dans la préfecture de Hyōgo, car elle avait gagnée un concours dont le premier prix était de rencontrer Haruto Mikazuki, une actrice de la Revue Takarazuka, une troupe de spectacle japonaise composée de femmes non mariées, faisant des sortes de comédies musicales. Après une dédicace et une discussion où la jeune fille, totalement intimidée, écouta surtout son aînée lui expliquer comment elle travaillait, l'idée fut là : Satori voulait faire partie de la Revue Takarazuka, pour jouer la comédie, chanter, danser, et vivre pleinement sa passion.

    Ses parents consentirent à la laisser aller dans une école de théâtre à Tokyo durant deux ans, pour qu'ensuite elle puisse se présenter au Groupe Cosmos, celui de Mikazuki-Sama, le plus jeune groupe d'actrices du Takarazuka, mais aussi le plus versé dans l'expérimental et la culture occidentale. Elle avait peut-être sa chance. Pour passer le concours d'entrée, la jeune fille se donna à fond, puisa dans sa détermination afin que de prouver quelle était digne d'intégrer la revue. Et ses efforts furent récompenser par une formation sur trois ans. cela dit sa grande taille, qui dépassait de loin la célèbre Hiro Yuumi, la plus grande des "Takarasiennes", la désigna pour ses formatrices comme une futures Otokoyaku, une actrice jouant les rôles masculins. Ce que Satori prit avec bonheur et philosophie, faisant de son mieux. C'est durant cette époque qu'elle se fit ses premières réelles amies, dans la troupe Cosmos, parmi des femmes plus ouvertes d'esprit. Son premier rôle dans "Elizabeth", un classique de la Revue fut certes anecdotique mais ses aînées furent satisfaites de sa prestation et consentirent à lui donner à l'avenir des rôles plus consistants. ce fut le cas quelques temps plus tard avec le fameux "Phantom" si cher à la troupe Cosmos et ayant fait leur renommée. Satori y incarna le rôle d'Erik, le fameux Phantom élevé dans les catacombes sous l'Opéra de Paris, car atrocement défiguré, rencontrant Christine, une chanteuse des rues dont il va tomber amoureux. A l'époque, le rôle de Christine était tenue par Akira Fujiwara, une jeune Musumeyaku qui avait l côte et dont beaucoup de fans disaient qu'elle pourrait surement jouer des rôles d'Otokoyaku tant elle savait tout jouer.

    Akira et Satori se retrouvèrent sur les planches avec Wuthering Heights (les Hauts de Hurlevent), originellement d'Emily Brontë, où la rousse interpréta avec brio Hareton, fils de Hindley élevé comme un rustre sans éducation par Heahtcliff, protégeant Cathy, sa cousine, contre les violences de ce dernier. La Musumeyaku interprétant l'amoureuse cousine est bien sur Akira, choisie surement tout comme Satori pour son physique particulier, bien que non occidental. En effet la jeune femme était albinos, ce qui choqua énormément au début de sa carrière, mais n'était qu'une poussière face à son immense talent de chanteuse, danseuse et comédienne.Cependant Satori rafla la vedette à Akira avec Wuthering Heights, et cela la lança définitivement dans une carrière prometteuse, se faisant pas mal de fans. Après, les fans voulurent plus de Satori X Akira, et le couple devint célèbre, bien que les deux actrices se considéraient comme des rivales. pour Satori c'était un jeu, une compétition intéressante. Pour Akira, dont le caractère était plus sombre, c'était une affaire plus sérieuse, un besoin d'être la meilleure. Cependant entre les deux femmes, la compétition prit une allure de saine émulation.

    Les Show se succédèrent. Bonnie and Clyde, Tristan and Isolde, Farewell my Concubine ou encore les Liaisons Dangereuses de Cholderos de Laclos. Leurs popularités monta tellement en flèche qu'Akira fini par accéder à la capacité d'être Otokoyaku, malgré sa formation aux rôles exclusivement féminins, par une requête massive de Fans. Son plus grand rôle fut Méphistophélès dans l'adaptation de Goethe, où la réplique lui fut bien sûr donnée par Satori, campant un Faust admirable et tourmenté à souhait. Ainsi devinret-elle célèbres, reconnues bientôt dans tout le Japon, interprétant aussi bien les classiques occidentaux dans lesquels elles s'étaient révélées de par leur physiques hors normes que des thèmes classiques japonais comme Genji Monogatari ou des adaptations de manga comme The Rose of Versailles (Lady Oscar), avec Akira dans le rôle d'Oscar François de Jarjayes et Satori dans celui de son fidèle André Grandier.


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    Let's do the Time Warp again!

    Akira, devenue aussi bien l'amie de Satori que sa rivale, rencontra quelques difficultés avec les anciennes de la Revue pour avoir entretenue une relation homosexuelle avec une Musumeyaku, et cela fut scandale. Satori, en bonne amie, soutint Akira en répondant au courrier de ses Fans, et en en recontrant quelques unes, alors que cela lui était défendu. Ce fut un double scandale alors, mais au lieu de les décrédibiliser aux yeux des tous, leurs popularités monta encore plus auprès des Fans, à cause de leur culot et courage, si bien que la Revue du fermer les yeux sur leurs extravagances et laisser Akira vivre sa sexualité en paix. Le Fandom opérant, beaucoup de gens pensèrent que Satori et Akira se fréquentaient, et quelques Fanarts, Fanfics et autres Doujin furent fait sur ce sujet là. Si Akira décida d'en jouer, Satori quand à elle ne saisit pas l'évènement, profondément naïve sur le sujet. Pour alimenter la critique cependant, son amie la convaincue d'emménager avec elle à Tokyo, histoire qu'elles se fassent de la pub. Et encore une fois, par gentillesse et en toute insouciance, Satori accepta. La question de sa sexualité vint pour la première fois sur le plateau, se découvrant totalement vierge sur ce sujet là. En effet la jeune femme n'avait jamais eut d'expérience, ni avec un homme, ni avec une femme, et n'avait aucune envie particulière de commencer. Akira la défini comme une asexuelle. Satori ne comprit pas mais trouva cela amusant.

    Toutes deux vécurent avec Mitsuru, le petit frère de l'albinos, alors âgé de dix-huit ans, un jeune homme timide et renfermé, lycéen mais passionné par la chanson. Une bien étrange tribu si l'on détaille ses membres soigneusement : une albinos taciturne, à la sexualité assumée, une demie-Gaijin asexuelle et un jeune homme qui bientôt allait commencer une carrière de transformiste. En effet Mitsuru devint rapidement lui aussi un artiste de théâtre, spécialisé dans l'art de la transformation notamment de rôles féminins. Il aurait fait, selon sa sœur, une excellente Musumeyaku. Il devint donc, encouragé par les deux Otokoyaku, un spécialiste de l'Onnagata, type de personnage du théâtre japonais désignant un homme qui interprète un rôle féminin pour exprimer de manière stylisée le cœur de la femme. Une tribu particulière donc, toute entière dédiée au théâtre et à la transformation. La cohabitation semblait facile, Satori étant facile à vivre, Mitsuru relativement effacé et Akira peu présente. Mais l'amitié était là.

    "Et avec un Onnagata et deux Otokoyaku, pourquoi ne pas monter une pièce audacieuse?", avait proposé Saotir d'une voix timide. C'est ainsi que leur projet de la fratrie Fujiwara et de Uesugi-San se mit en place : une adaptation "Takatazukienne/Kabukienne" du célèbre Rocky Horror Picture Show, un film musical culte anglo-américain qui rend un hommage parodique aux films de science-fiction, d'horreur et de série B, daté de 1975. Ce film avait fait un scandale à l'époque car on lui reprocha en particulier d'avoir une intrigue lacunaire, une ambiance de dessin animé et un caractère trop sexuel. Malgré cela, The Rocky Horror Picture Show est considéré aujourd'hui comme un film culte parmi les midnight movies et il jouit d'un large public de fans dans le monde entier, et plus de 30 ans après la première projection, il fait encore partie de la programmation de plusieurs salles à travers le monde. Alors pourquoi pas? Avec Akira dans le rôle du déjanté Dr. Frank-N-Futher, un travesti allumé en porte-jaretelles, Satori en Brad Majors, un bon américain moyen un peu coincé et sa femme nouvellement épousée, la naïve Janet Weiss, joué par Mitsuru? Pourquoi pas pour deux Otokoyaku et un Onnagata?

    « Ils rampent à la surface de la Terre, ces insectes qu'on appelle la race humaine, perdus dans le temps, l'espace et la signification. »

    Dernière phrase du film. La pièce audacieuse trouvera t-elle preneur? La tribu d'acteur transformistes trouvera t-elle des autres membres, pour camper Riff raff et sa sœur Magenta, la criarde Columbia, chanteuse montée sur ressort, ou encore Eddie ou le Dr Everett V. Scott, à l'accent furieusement allemand, dans cet Opéra-Rock complètement déjanté? Satori ne joue t-elle pas sa carrière sur ce coup de folie?

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Dernière édition par Satori Uesugi le Lun 13 Avr - 6:12, édité 3 fois
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Kichi
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MessageSujet: Re: Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka   Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka Icon_minitimeVen 3 Avr - 12:40

*Sans voix*

Je sais pas trop quoi dire sur ce coup là. C'est une magnifique fiche ! Une présentation sans faille, avec des images pour agrémenter le tout, j'adore, j'adhère !

Tu es donc bien évidement validée !

Tu commences où tu veux le jeu et n'hésites pas à proposer les personnages qui vont avec ton histoire car franchement, j'aimerais bien voir ce couple si étrange.

Bienvenue parmi nous Satori. Je sens déjà que cette jeune femme si "bête" va m'attendrir.

Bon jeu.
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MessageSujet: Re: Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka   Satori Uesugi, actrice de la Revue Takarazuka Icon_minitime

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